Dans un premier temps, ce roman est le récit d’une très belle histoire d’amour entre Douglas et Elena. Jusqu’à ce que, dans un mouvement simultané de beauté et d’horreur, naisse la petite Rose. Ce récit est aussi celui d’une Rose qui grandira dans une famille atypique en attente d’un père absent. Très absent. Et qui ne sera pas oublié que parce que périodiquement il enverra à sa fille des cahiers. Les carnets de Douglas.
Ce premier roman de Christine Eddie avait tout pour me plaire. Exactement le genre de plume qui me fait craquer : scènes courtes, très poétiques, impressionnistes. J’adore me faire raconter une histoire sans qu’on me prenne par la main, mais seulement en saupoudrant ici et là des touches de couleurs et de sentiments. Les personnages de femmes m’ont particulièrement touchés. Je voudrais, dans la vie, être une Elena. Quelque chose pourtant, m’a laissé sur ma faim…
Autant le style particulier me semblait convenir à la première partie du roman, à l’histoire d’amour, autant la suite m’a paru plus difficile. J’aurais voulu sentir Rose grandir plus lentement, j’aurais aimé explorer davantage sa relation avec sa mère adoptive. Je me serais attardée sur une tache de couleur pour en explorer les détails et les nuances. Dans cette deuxième partie, j’aurais surtout voulu lire les carnets de Douglas. Parce que malgré le titre, ils n’y sont pas ces carnets. Comme j’aime beaucoup les diaristes et les correspondances, j’ai un peu été déçue de ne pas retrouver ce que, me fiant au titre, j’attendais.
Je transfère maintenant cette attente dans l’espoir de pouvoir relire Christine Eddie dont la sensibilité et la poésie m’ont semblé de proches parentes.
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2 commentaires:
Catherine, je te jure que je n'ai pas copié sur toi ;-) Sérieusement, c'est intéressant et surpenant de voir à quel point nos commentaires se rejoingent autant.
C'est bien vrai, quoi que j'ai sûrement été plus séduite que toi.
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