Il s’appelle Romain (il deviendra Douglas par une fantaisie de l’auteure). Il vit reclus dans les bois. Elle s’appelle Éléna. Elle vit dans un petit village aux abords de ce bois. Elle est attirée par cet homme mystérieux. La rencontre finit par avoir lieu. L’amour naît. Commence alors leur étrange destinée.
Pour Les carnets de Douglas, Christine Eddie s’est visiblement inspirée des romans du terroir qui ont vu naître notre littérature. La nature est omniprésente, on est loin des villes et l’ambiance a un petit côté rustique propre au genre.
Je ne suis pas certain que ça me plaise énormément.
Dès le départ, j’ai eu très peu d’empathie pour Romain. Ce qu’il était ne m’intéressait que très peu et encore moins ce qui le poussait à agir. Par contre, je me suis attaché rapidement à Éléna. L’attachement aura été de courte durée. Je ne sais pas pourquoi. Il y a quelque chose dans la construction du roman et des personnages qui m’a échappé tout au long de ma lecture. Les contours sont peut-être trop flous et l’ambiance trop éthérée pour moi. Pourtant, l’écriture de Christine Eddie est belle et maîtrisée, mais je n’ai pas été sensible à son univers.
En fait, je suis resté sur ma faim. Je pense que j’aurais aimé lire ces fameux carnets de Douglas dont on parle souvent dans l’histoire. J’avais l’impression qu’ils auraient été plus intéressants que ce qu’on me racontait jusque là.
Cela dit, ce premier roman n’est pas mauvais pour autant. C’est juste qu’il ne s’adresse pas au type de lecteur que je suis.
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