Virginie Roy
Le Journal de Montréal
18-08-2007 05h00
L’écrivain Simon Girard s’est battu pour atteindre son objectif, celui d’écrire son premier roman. Mission accomplie. Dawson Kid sera en librairie dès cet automne.
L’écrivain Simon Girard, 28 ans, est un passionné. Pour écrire, il a tout sacrifié: temps, argent, amis… «J’ai été sur le bien-être social et je faisais des études cliniques pour subvenir à mes besoins. La seule chose que je voulais faire, c’était écrire des romans», explique-t-il.
Simon Girard dit avoir eu une révélation entre le secondaire et le cégep. La lecture d’un roman d’Alexandre Jardin lui a confirmé sa passion pour la littérature. «J’avais envie d’écrire mon propre Alexandre Jardin. Je me suis donc enfermé tout l’été dans mon sous-sol sans voir mes amis et j’ai écrit. Juste pour voir ce que j’avais dans les tripes», dit-il.
Et ce qu’il a dans les tripes donne un excellent résultat. Après avoir écrit plusieurs romans, la maison d’édition Boréale lui a enfin donné sa chance.
C’est le roman Dawson Kid qui lance enfin la carrière de Simon Girard. «Je veux vivre demes romans jusqu’à au moins cinquante ans. Je suis prêt à tout», explique-t-il.
Dawson Kid
Rose Bourassa est danseuse nue. Elle le fait pour se réapproprier soncorps,pour redevenir la vedette qu’elle était plus jeune.
Mais elle est surtout suicidaire, fataliste et elle refoule ses émotions. «Rose aurait très bien pu être le tireur fou du cégep Dawson», explique l’écrivain.
On entre avec efficacité et doigté dans le monde d’une femme où la boxe devient son moteur de survie.
«J’ai été très influencé par le film Million Dollar Baby. L’histoire de Dawson m’a aussi énormément touché. Tout ça mis ensemble a donné ce roman», raconte-t-il.
Dawson Kid, de Simon Girard, sera sur les tablettes des librairies dès le 28 août. Pour l’instant, l’écrivain ne fait pas relâche. Il espère publier un recueil de nouvelles dès l’an prochain.
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