mardi 15 avril 2008

Mention spéciale: originalité et créativité!

Au début de ma lecture ce livre m’a laissée perplexe, mais après une cinquantaine de page j’ai adhéré à cet univers où se rejoignent réalisme historique et allégories éclatées. Tout dans ce livre verse dans l’excès, à la hauteur des personnages qu’il met en scène. La langue est juste et puissante. Les images sont percutantes. C’est une grande fable sur l’attachement et la quête identitaire. J’ai été assez troublée par ces personnages qui perdent constamment leurs repères comme s’il leur était impossible de se construire un cocon familial où ils seraient confortables. Une belle mention pour l’originalité et la créativité : il me semble que ce Vandal Love ne ressemble à rien !

Il m’a tout de même semblé que certaines longueurs rendent le récit un peu lourd, particulièrement dans le Livre premier. Il faut dire que j’ai nettement préféré le Second livre dont le regard ironique sur les quêtes spirituelles traversant tout le siècle m’a semblé particulièrement juste et pertinent. J’ajouterais que les 40 dernières pages du livre sont les meilleures et valent à elles seules le déplacement !

En tous les cas, voilà un auteur à surveiller de près!

2 commentaires:

Venise a dit…

J'avoue que c'est drôlement frappant que ton commentaire opposé à celui de Lucie se retrouve juste après. Elle a si peu aimé la deuxième partie, tandis que toi, c'est celle-là qui t'a emballée !

De mon côté, à force de lire cette séparation géant-nain, j'en conclus que cela m'a échappé. J'oubliais leur taille, c'était des êtres humains à la recherche de leur identité. C'est la relation parent (grand) et enfant (petit), qui m'a le plus fortement frappée.

Encore une fois, vive la différence !

Catherine a dit…

Ben moi en fait ce qui m'a frappée c'est la quête spirituelle de la deuxième partie. J'ai trouvé ce regard critique très pertinent.