Neffeli - la narratrice - a 3 hommes dans sa vie : son Père, « le placier de [sa] vie », Haïthem, « [son] fiancé qu['elle a] l'intention de quitter » et Yehouda, le garçon juif, le pieux... son amant. Une rencontre amoureuse entre deux êtres qu'une religion sépare, voilà ce que nous raconte Tassia Trifiatis dans son premier roman, Judas.
Neffeli et Yehouda se rencontrent à l'hôpital, suite à l'avortement de cette dernière. Yehouda va vite prendre la place de cet enfant perdu... Voilà surement une des choses qui m'a déplu dans ce roman : la base de cette histoire d'amour, ce jeune homme que la narratrice appelera souvent son enfant, qui en devient un substitut... alors que si peu d'années les séparent et qu'ils s'aiment.
Et l'amour n'est pas le plus fort face à la ferveur religieuse de Yehouda. Alors qu'on pourrait croire que le fiancé de Neffeli est L'obstacle à leur histoire, hé ben non, c'est la ferveur religieuse de Yehouda qui va être une entrave...
J'avoue que tous ces éléments ne m'ont guère fait accrocher à l'histoire. De plus, je n'ai pas été, non plus, emballée par l'écriture de Tassia Trifiatis. Elle est pleine de métaphores... un peu trop, à mon goût. Pendant un paragraphe, elle va faire des métaphores sur un même thème. Je les ai parfois trouvées maladroites, mais j'ai surtout trouvé qu'il y en avait trop. Et puis la narratrice n'était pas tout le temps clair et j'avoue que cela m'a quelques fois perturbé...
En conclusion, mon avis reste très mitigé sur ce roman, n'ayant été emballée ni par l'histoire, ni par l'écriture de Tassia Trifiatis...
vendredi 15 février 2008
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2 commentaires:
Ton commentaire, notamment sur l'écriture, rejoint beaucoup ce que j'ai pensé aussi. Surdose de métaphores!
@ Danaée : Pour moi, il y a eu overdose mais aussi, je trouve, beaucoup de métaphores maladroites ou un peu sorties de nul part... dommage !
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