Je passe à la confesse et j’avoue avoir confié à quelqu’un que ce titre et son quatrième de couverture ne m’inspiraient vraiment pas ! Surprise ! J’ai dévoré ce roman. Il faut dire que j’ai depuis très longtemps un faible pour les relations inter-culturelles et toute leur complexité ! L’élément appréciable chez Trifiatis, c’est qu’elle n’a pas essayé d’enjoliver le quotidien de ces êtres souvent poussés au déchirement qu’imposent les différences culturelles et la religion dans un couple. Elle a une écriture poétique et réaliste. Les textes sont travaillés et les lettres originales. Un seul bémol, la place consacrée à Haïthem est trop minuscule pour développer une certaine révolte face à la vie en parallèle que mène Neffeli. Ce n’était peut-être pas l’effet voulu, mais je pense que l’élément « piquant » aurait été un peu plus au rendez-vous ! Un excellent début...
vendredi 15 février 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Ça me frappe encore, ne pas avoir d'attente est souvent le gage d'aimer. Je suis contente que tu aies aimé ce livre québécois. Et vive la diversité d'opinions !
Ah! Jules, je pense que c'est toi qui as le truc: ne pas avoir d'attentes. Moi, au contraire, j'en avais beaucoup. J'avais donc plus de chances d'être déçue!
Venise et Danaée: je pense que c'est mon expérience personnelle qui a fait surface et qui m'a permis de m'identifier en partie à l'hérïne du roman... De plus, je partais à -10 sur ce livre, donc je ne peux qu'être ravie du résultat en out de ligne même si je ne lui accoderais pas 10/10!
Enregistrer un commentaire