D’entrée de jeu j’aurais envie de dire : ne lisez pas ce que j’ai à dire de ce livre.
Tout au long de ma lecture j’ai eu le sentiment de passer à côté de quelque chose d’important et de beau. Je n’entrerai pas dans les facteurs qui expliquent cette rencontre ratée, mais juste en parcourant le livre à la recherche d’un extrait j’appréciais cette langue qui pourtant, en première lecture, ne m’a pas accrochée. J’ai passé la première partie à me demander ce que tout le monde avait à encenser ce livre, j’ai plus accroché à la deuxième, finalement commencé à vraiment comprendre la force de l’ouvrage à la troisième. Pour une raison que je ne saurais expliquer le livre me rappelait par moment L’aveuglement de José Saramago, un autre livre encensé de toute part qui ne m’a pas rejoint. J’étais, par moment, lassée de ce qui me semblait du verbiage : des images très fortes mais que je ne comprenais pas… comme si mon intelligence métaphorique était au repos.
En gros, j’ai la conviction que ce livre est excellent et qu’il mérite que vous vous lanciez…. Mais moi je suis passée à côté : mauvais timing. Il rejoint automatiquement le Saramago dans ma bibliothèque dans la catégorie : à relire dans deux ou trois ans, le temps d’oublier et de redécouvrir !
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3 commentaires:
Ne vous en faites pas, Foglia non plus ne l'a pas aimé...
La preuve que cette critique valait la peine d'être écrite c'est qu'elle a su me convaincre qu'il fallait que je lise Rawi Hage puisque j'ai justement adoré L'aveuglement de Saramago. Merci!
Voilà qui me fait très plaisir. Un livre qui n'est pas louangé et qui, pourtant, a suscité chez quelqu'un le goût de le lire. Voilà ce que j'appelle un commentaire édifiant (Bravo Catherine !) qui entraîne de telles réactions.
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