Dix mille bombes tombent sur Beyrouth. C’est la guerre civile. Bassam erre dans ces lieux dévastés, ressassant l’idée de partir. Son ami Georges, lui, a choisi de s’enrôler. Peu à peu, Bassam concrétise son plan pour quitter le Liban. Georges, lui, s’enfonce dans la violence de la guerre.
Parfum de poussière est un roman aux images puissantes. Les deux premières parties du livre, celles qui ont pour cadre la guerre civile, dans ce qu’elle a de dur par le fait qu’elle est devenue quotidienne, qu’on s’y habitue presque, sont les plus fortes et réussies. Le lecteur est plongé dans une ville en guerre, mais qui vit néanmoins. Où les gens essaient de poursuivre leur vie, de recoller les morceaux de ce qui leur reste. Où les gens s’aiment, se blessent. En côtoyant la mort, la peur, la haine. L’injustice.
J’ai pourtant quelques réserves devant ce roman. La dernière partie, intitulée Paris, tranche avec les deux premières, mieux senties, me semble-t-il, par l’auteur. Le style d’écriture change, laissant place à une surabondance de tournures poétiques qui détonnent soudainement et qui rompent le rythme dépouillé du début du récit.
Quant à la trame du roman lui-même, en dehors du décor fort bien décrit de la guerre civile et de la vie quotidienne à travers ruines et bombardements, elle se résume à peu de choses. La narration au « je » nous projette dans l’univers de Bassam. On le suit pas à pas. Geste à geste. Mais jamais nous n’entrons dans sa tête. Dans son âme. Ainsi, le lecteur a une impression très froide, très rationnelle des mésaventures du héros. Des images fortes, visuelles. Mais qui n’arrivent pas à toucher, à faire réfléchir.
J’ai apprécié le style dépouillé ainsi que le rythme donné par les répétitions voulues qui finissent par créer l’ambiance de cercle vicieux, d’engrenage fatal qu’est la guerre civile. Notons au passage la présence d’un glossaire à la fin du roman, permettant au lecteur néophyte de comprendre le sens des multiples mots arabes insérés dans le texte.
Parfum de poussière est un roman aux images puissantes. Les deux premières parties du livre, celles qui ont pour cadre la guerre civile, dans ce qu’elle a de dur par le fait qu’elle est devenue quotidienne, qu’on s’y habitue presque, sont les plus fortes et réussies. Le lecteur est plongé dans une ville en guerre, mais qui vit néanmoins. Où les gens essaient de poursuivre leur vie, de recoller les morceaux de ce qui leur reste. Où les gens s’aiment, se blessent. En côtoyant la mort, la peur, la haine. L’injustice.
J’ai pourtant quelques réserves devant ce roman. La dernière partie, intitulée Paris, tranche avec les deux premières, mieux senties, me semble-t-il, par l’auteur. Le style d’écriture change, laissant place à une surabondance de tournures poétiques qui détonnent soudainement et qui rompent le rythme dépouillé du début du récit.
Quant à la trame du roman lui-même, en dehors du décor fort bien décrit de la guerre civile et de la vie quotidienne à travers ruines et bombardements, elle se résume à peu de choses. La narration au « je » nous projette dans l’univers de Bassam. On le suit pas à pas. Geste à geste. Mais jamais nous n’entrons dans sa tête. Dans son âme. Ainsi, le lecteur a une impression très froide, très rationnelle des mésaventures du héros. Des images fortes, visuelles. Mais qui n’arrivent pas à toucher, à faire réfléchir.
J’ai apprécié le style dépouillé ainsi que le rythme donné par les répétitions voulues qui finissent par créer l’ambiance de cercle vicieux, d’engrenage fatal qu’est la guerre civile. Notons au passage la présence d’un glossaire à la fin du roman, permettant au lecteur néophyte de comprendre le sens des multiples mots arabes insérés dans le texte.
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