Que peuvent avoir en commun un musicien sans succès et un dictateur au bout de sa carrière? À mon avis, cet extrait résume assez bien l'ambiance de ce livre:
« C’était le mieux que j’avais trouvé à dire pour lui parler : j’avais envie de parler aux humains, ce jour-là. Je ne cherchais pas à raconter l’histoire de ma vie tragique depuis son commencement. Je voulais seulement adresser quelques mots, et ainsi de suite, au moins une fois dans ma journée. Une interaction humaine comme nous en aurions beaucoup plus si nous n’étions pas si civilisés. » p.164
Une sorte de symbiose improbable entre deux personnages, où l’un trouvera matière à assurer son avenir, et l’autre, une solution pour mettre fin à la sienne? Chacun aidant peut-être l'autre à repousser ses limites personnelles? J’ai trouvé ce roman assez sympathique (dans un sens, il faut le lire pour comprendre!) et distrayant. Quelques évidences simples sur certains concepts : la peur de l’avion, l’implication d’une signature, la réalité d’une dictature, etc. Une redondance en ce qui concerne le fameux disque invendable, mais dans l’ensemble, je puis dire que j’ai pris plaisir à me retrouver entre ces pages.
Depuis le début de mon aventure chez La Recrue, c’est certainement mon roman favori.
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