Balade en train assis sur les genoux du dictateur raconte l’histoire rocambolesque d’un jeune musicien paumé passé en visite à New York puis embarqué dans une curieuse équipée dans un vague pays sud-américain, en compagnie d’un dictateur. Le personnage central suit, un peu nonchalamment au début, le trajet en train de Manuel, un dictateur qui tourne en rond dans le but de repousser le moment où il rentrera dans la Capitale. Entre les deux personnages, une conversation. Presque un monologue, en fait. Celui du dictateur, exposant sa vision du pouvoir. À travers cela, la réflexion intérieure du personnage central qui raconte l’histoire à la première personne. On y suit ses déboires de musicien raté, ruiné par la production d’un premier disque qui n’a pas fonctionné. La fin du récit pourra en décevoir certains. Pour ma part, j’ai trouvé que la meilleure façon de comprendre ce roman était de voir dans les deux personnages une seule et même personne, confrontée à ses démons, ses frustrations et ses espoirs.
Récipiendaire du Prix Robert-Cliche du premier roman, Stéphane Achille réussit à sortir des sentiers battus avec son histoire un peu hors du temps et de l’espace. Pourtant, j’ai été peu convaincue par le décor, le scénario. On finit par avoir le sentiment que l’histoire, à l’instar de ce train qui tourne en rond, piétine. La grande force du roman est, à mon sens, son ironie décapante. Maintes fois, j’en ai eu le sourire aux lèvres. Les parties les plus réussies sont celles où l’on suit le musicien raté dans son parcours, dans ses espoirs déçus. Son regard acide et désillusionné sur le monde de la musique et ses rouages fait sans doute écho à une réalité vécue par l’auteur.
Que ce roman ait remporté le Prix Robert-Cliche en a surpris plusieurs. Mais ce n’est pas la première fois qu’un prix suscite la controverse.
Récipiendaire du Prix Robert-Cliche du premier roman, Stéphane Achille réussit à sortir des sentiers battus avec son histoire un peu hors du temps et de l’espace. Pourtant, j’ai été peu convaincue par le décor, le scénario. On finit par avoir le sentiment que l’histoire, à l’instar de ce train qui tourne en rond, piétine. La grande force du roman est, à mon sens, son ironie décapante. Maintes fois, j’en ai eu le sourire aux lèvres. Les parties les plus réussies sont celles où l’on suit le musicien raté dans son parcours, dans ses espoirs déçus. Son regard acide et désillusionné sur le monde de la musique et ses rouages fait sans doute écho à une réalité vécue par l’auteur.
Que ce roman ait remporté le Prix Robert-Cliche en a surpris plusieurs. Mais ce n’est pas la première fois qu’un prix suscite la controverse.
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