jeudi 15 mai 2008

Quand l’orgueil baisse (un peu) la garde

De quoi a besoin une trentenaire un peu orgueilleuse pour sortir de son quotidien et aller voir ailleurs si elle y est? D’un congé un peu spécial, organisé par ses copines. Plage, soleil et bonne compagnie. C’est ce qui attend Anne à son arrivée au club Med. Tout semble parfait, voire trop parfait…

Alors que se pointe enfin le printemps, voici que j’ai fait ma première incursion dans le monde de la « chick litt », cette littérature destinée aux jeunes femmes et écrite par des jeunes femmes. Et, franchement, l’expérience n’a pas été désagréable. Un peu de légèreté et d’humour tombaient à pic!

Le Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante n’a pas la prétention de nous emmener nulle part ailleurs que dans un univers qu’on connaît assez bien : un cercle d’amies de longue date, intimes, rigolotes. Attentives les unes aux autres, et décidées (parfois) à se mêler de la vie des autres et de bousculer le hasard au besoin.

J’ai souri souvent au détour des phrases du roman d’Annie L’Italien, notamment en lisant ses définitions pseudo-sérieuses en note de bas de page destinées à éclaircir certains termes langagiers plus ou moins usités. Termes connus des lecteurs, pour la plupart, mais dont la définition, elle, sort un peu de l’ordinaire. Juste assez pour nous extirper un demi-sourire. Prenons par exemple : « Zénitude : art de respirer par le nez et d’avoir en permanence un sourire niaiseux. État de ceux qui veulent se sentir comme s’ils venaient de fumer du pot sans avoir à fumer du pot. » (p. 36)

Ne cherchez donc pas de réflexions profondes sur la vie, sur la littérature ni même un style particulièrement travaillé dans ce Petit guide. Et n’y cherchez pas non plus de « guide » à grand-chose. Cependant, vous y trouverez chaleur, rire, amitié et gros bon sens. Un petit livre tout à fait charmant qu’il fait bon savourer en attendant les vacances.

1 commentaire:

Venise a dit…

Je finis par me demander s'il ne me manquait pas justement d'avoir besoin de ce livre !

Je dois avouer que ça me fait un peu bizarre d'avoir peu ou même pas aimé (il faut bien que je m'assume !). Il y a Karine qui me fait moins me sentir une extra-terrestre.