Aucun suspense ici. Dans ce livre toutes les cartes sont mises sur la table d’entrée de jeu. Le lecteur (la lectrice !) sait bien qui est Philippe, ce qu’il fait là au même moment qu’Anne et le lecteur (la lectrice !) voit bien tout le potentiel de cafouillage qu’il y a dans cette situation mais espère quand même que tout ça va bien finir parce que bon, hein, on voit bien que c’est un livre qui ne peut pas finir trop mal.
Je déteste la page couverture de ce livre. Quand je le lisais dans le métro je me reprochais de ne pas avoir de sac de papier brun à me mettre sur la tête. Serais-je un peu snob ? Sans aucun doute. Et nous sommes ici dans le royaume du plaisir coupable. Je reste bon public pour ces ‘livres de filles’ à la Bridget Jones. J’avoue avoir beaucoup ri à certains moments, souri à d’autres et m’être reconnue cent fois. Mais bon, c’est cousu de fil blanc, parfois un peu redondant et la narration directement aux lecteurs (aux lectrices !) rappelle le blogue.
Ça fait autant de bien que la fois où tu te permets un McDo préférablement dans une ville étrangère pour être bien sûre de pas tomber sur une collègue de travail en sortant. Ça fait du bien, mais ça reste du fast-food. Je vais quand même le recouvrir de papier brun (non, mais c’est quoi cette page couverture !) et le prêter aux copines aussi célibataires que moi qui pourront soupirer en se disant qu’un jour elles percuteront aussi un grand brun frisé aux yeux verts dans un aéroport de Nassau.
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3 commentaires:
Ah, ah! Snobisme ou "orgueil"? ;)
Je suis d'accord avec toi pour la page couverture. Moi, je me suis sentie un peu comme ça, dans une salle d'attente à l'hôpital, avec ce livre "hyper" rose sur les genoux (que je tenais bien à plat, si possible)!
J'ai d'ailleurs une histoire assez rigolote sur les 'lectures coupables' à raconter... sur mon blogue d'ici quelques jours et ça s'appelera "Les oiseaux se cachent pour mourir... et peut-être parfois pour lire."
J'ai éprouvé la même chose pour la couverture du livre, me convainquant pour m'encourager que je l'avais emprunté à ma fille. Je me suis posé une question ; est-ce qu'un gars pourrait s'y intéresser ? Peut-être devrais-je le prêter à mon fils pour avoir une réponse puisqu'il est a déjà lu et aimé Rafaëlle Germain, notre spécialiste québécoise chick litt.
Catherine, le titre de ton commentaire à venir donne le goût de te suivre de près. Très joli, bien pensé en tout cas.
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