En quelques mots, comment présenteriez-vous votre livre ?
C'est l'histoire d'un terroriste sympathique qui, un beau matin, après avoir commis des attentats horribles, débarque dans un petit village tranquille du Québec où personne ne se doute de sa véritable nature.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage et à le publier ?
Sérieusement, je pense que c'est la vanité. Après mon divorce, je me suis rendu compte qu’à trente et un ans, je n'avais toujours pas réalisé mes deux grands rêves : avoir des enfants et écrire un roman. Je me suis remis à écrire pour au moins accomplir la partie que je contrôlais le mieux. Pendant que je finissais le roman, je suis retombé amoureux. Rapidement, nous avons décidé d'avoir des enfants ensemble. Bizarrement, c'est deux jours après la naissance de notre petite fille que j'ai appris que VLB allait me publier. Je suis maintenant un homme comblé.
À votre avis, à qui votre livre s’adresse-t-il ?
À tous ceux qui aiment lire de belles histoires tragiques. Et, même si ça peut paraître un peu prétentieux, à tous ceux qui, comme moi, essaient de mieux comprendre certains comportements humains. La littérature est une aventure.
En quoi se distingue-t-il d’autres ouvrages qui seraient comparables ?
Diantre, parce que c'est moi qui l'ai écrit! Plus sérieusement, j'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne vois rien qui ressemble à mon roman. Rien d'aussi bon, évidemment !
Avez-vous des rituels d’écriture ? Lesquels ?
Avant de commencer à écrire, je fais toujours un plan très détaillé. Je suis très méticuleux. J'ai besoin de savoir où je m'en vais. Je réfléchis beaucoup avant d'écrire, c'est très, très long. Il faut que ça mijote. Et comme je suis un peu paresseux et procrastinateur, ça n'aide pas. J'écris quand j'ai le temps et quand j'ai le goût de le faire. Les deux ne coïncident pas toujours...
Quels sont les écrivains et les œuvres qui vous ont le plus marqué ?
Pour ce livre en particulier, La condition humaine de Malraux a été un livre déclencheur. Le personnage de Tchen me fascinait et j'ai voulu en créer un qui pourrait lui ressembler. Sinon, ce sont surtout des auteurs québécois qui m'ont marqué : Anne Hébert, Hubert Aquin, Marie-Claire Blais, il y en a tant... Le plus déterminant dans mon parcours littéraire demeure toutefois Christian Mistral.
Qu’est-ce qui vous passionne ?
La littérature, le Québec, l'histoire, la photographie, la nature, l'art contemporain, l'informatique, ma blonde et ma fille. Pas nécessairement dans cet ordre, évidemment.
Quels sont vos projets ?
Continuer à être heureux, est-ce que c'est un projet ? Sur le plan littéraire, je travaille actuellement sur un deuxième roman, Le Saint-Christophe. J'essaie aussi de constituer un recueil de nouvelles dont le titre de travail pour l'instant est Pseudos. Mais comme j'écris très, très lentement, il faudra être patient !
Avez-vous une adresse électronique où vos lecteurs peuvent vous écrire ?
Certainement!
Je trouve que c'est une richesse formidable d'avoir accès aussi rapidement et aussi facilement à ses lecteurs. J'attends leurs commentaires au kafkadan@videotron.ca
On peut aussi visiter mon site internet au www.danyleclair.com
Il contient des documents d'archives (plans, ébauches, anciennes versions, etc.), des photos et quelques éléments biographiques. S’y trouvent aussi d'autres questionnaires, pour ceux dont la curiosité n'aurait pas été satisfaite avec celui-ci…
Nous tenons à remercier le service de presse de VLB pour nous avoir permis de reproduire cet entretien.
mardi 25 septembre 2007
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3 commentaires:
"À tous ceux qui aiment lire de belles histoires tragiques" Je commence à avoir peur là... je suis sensible... Encore quelques semaines de suspense... ;op
Pour vous faciliter la tâche, je vous souligne comme ça que la plupart des trucs concernant mon roman (articles, site internet...) sont disponibles sur mon site, dans la section dossier de presse.
Great readd thanks
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