jeudi 27 septembre 2007

Dany Leclair au Salon du Livre du Saguenay-Lac St-Jean.

27 au 30 septembre 2007

Centre des congrès de Jonquière

Stand 22
Vendredi 15 h 30 à 17 h et 19 h à 21 h
Samedi 10 h à 11 h 30 et 19 h à 21 h
Dimanche 11 h 30 à 12 h 30

Pour en savoir plus sur ce salon du livre: ici

Une nouvelle critique du Sang des Colombes

Véronique Marcotte de la revue littéraire Entre les lignes a publié une critique du roman Le sang des colombes.

mardi 25 septembre 2007

Entretien avec Dany Leclair

En quelques mots, comment présenteriez-vous votre livre ?
C'est l'histoire d'un terroriste sympathique qui, un beau matin, après avoir commis des attentats horribles, débarque dans un petit village tranquille du Québec où personne ne se doute de sa véritable nature.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage et à le publier ?
Sérieusement, je pense que c'est la vanité. Après mon divorce, je me suis rendu compte qu’à trente et un ans, je n'avais toujours pas réalisé mes deux grands rêves : avoir des enfants et écrire un roman. Je me suis remis à écrire pour au moins accomplir la partie que je contrôlais le mieux. Pendant que je finissais le roman, je suis retombé amoureux. Rapidement, nous avons décidé d'avoir des enfants ensemble. Bizarrement, c'est deux jours après la naissance de notre petite fille que j'ai appris que VLB allait me publier. Je suis maintenant un homme comblé.

À votre avis, à qui votre livre s’adresse-t-il ?
À tous ceux qui aiment lire de belles histoires tragiques. Et, même si ça peut paraître un peu prétentieux, à tous ceux qui, comme moi, essaient de mieux comprendre certains comportements humains. La littérature est une aventure.

En quoi se distingue-t-il d’autres ouvrages qui seraient comparables ?
Diantre, parce que c'est moi qui l'ai écrit! Plus sérieusement, j'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne vois rien qui ressemble à mon roman. Rien d'aussi bon, évidemment !

Avez-vous des rituels d’écriture ? Lesquels ?
Avant de commencer à écrire, je fais toujours un plan très détaillé. Je suis très méticuleux. J'ai besoin de savoir où je m'en vais. Je réfléchis beaucoup avant d'écrire, c'est très, très long. Il faut que ça mijote. Et comme je suis un peu paresseux et procrastinateur, ça n'aide pas. J'écris quand j'ai le temps et quand j'ai le goût de le faire. Les deux ne coïncident pas toujours...

Quels sont les écrivains et les œuvres qui vous ont le plus marqué ?
Pour ce livre en particulier, La condition humaine de Malraux a été un livre déclencheur. Le personnage de Tchen me fascinait et j'ai voulu en créer un qui pourrait lui ressembler. Sinon, ce sont surtout des auteurs québécois qui m'ont marqué : Anne Hébert, Hubert Aquin, Marie-Claire Blais, il y en a tant... Le plus déterminant dans mon parcours littéraire demeure toutefois Christian Mistral.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
La littérature, le Québec, l'histoire, la photographie, la nature, l'art contemporain, l'informatique, ma blonde et ma fille. Pas nécessairement dans cet ordre, évidemment.

Quels sont vos projets ?
Continuer à être heureux, est-ce que c'est un projet ? Sur le plan littéraire, je travaille actuellement sur un deuxième roman, Le Saint-Christophe. J'essaie aussi de constituer un recueil de nouvelles dont le titre de travail pour l'instant est Pseudos. Mais comme j'écris très, très lentement, il faudra être patient !

Avez-vous une adresse électronique où vos lecteurs peuvent vous écrire ?
Certainement!
Je trouve que c'est une richesse formidable d'avoir accès aussi rapidement et aussi facilement à ses lecteurs. J'attends leurs commentaires au kafkadan@videotron.ca
On peut aussi visiter mon site internet au www.danyleclair.com
Il contient des documents d'archives (plans, ébauches, anciennes versions, etc.), des photos et quelques éléments biographiques. S’y trouvent aussi d'autres questionnaires, pour ceux dont la curiosité n'aurait pas été satisfaite avec celui-ci…

Nous tenons à remercier le service de presse de VLB pour nous avoir permis de reproduire cet entretien.

dimanche 23 septembre 2007

Des nouvelles de votre lecture

Comment va votre lecture du roman Le sang des colombes ? Cela avance bien ? Vous avez terminé ? Ou comme moi, vous n'avez toujours pas commencé ?

mardi 18 septembre 2007

Chez Infoculture.ca

www.infoculture.ca

Le sang des colombes de Dany Leclair, premier roman d’un auteur à surveiller!


Alors que la métropole est secouée par une série d’attentats sanglants orchestrés par le Mouvement anonyme pour la souveraineté du Québec (MASQ), Roman Maric, un jeune terroriste d’origine roumaine, reçoit l’ordre de se rendre dans le petit village de Saint-Alexis pour se faire oublier un moment.

Loin de se douter que cet étranger qui s’immisce dans leur quotidien est un terroriste qui lutte au nom de la liberté à coup de bombes artisanales, tuant femmes et enfants, les gens du village l’acceptent peu à peu et apprécient sa personnalité sympathique et attachante. Mais un terroriste peut-il se permettre d’être sympathique, d’avoir des amis et une vie amoureuse?
À Saint-Alexis, Roman réalise peu à peu que d’autres types d’existence sont possibles et, découvrant le bonheur, il en vient à remettre en question ses convictions.

«Sa principale préoccupation ne consistait plus à survivre ou à tuer, il pouvait s’endormir sans trop s’inquiéter du lendemain. Il avait simplement l’impression d’exister. […] La liberté prenait soudain un tout autre sens.» Alors que les liens se tissent entre les villageois de Saint-Alexis et leur «survenant», le terrorisme sévit toujours dans la métropole.

Dany Leclair réussit avec talent à faire cohabiter deux réalités, la vie quotidienne d’un petit village et les événements spectaculaires et violents de la ville, permettant au lecteur de s’interroger avec chacun des personnages sur la manière dont il vit son attachement à une cause, son sens de la solidarité, son indépendance ou le prix qu’il est prêt à payer pour sa liberté.

Dans ce premier roman, l’auteur sait capter notre attention grâce à des personnages intrigants et nuancés qui conservent tout au long du récit leur part de mystère.

2007-09-09

lundi 17 septembre 2007

Dans La Presse, dimanche 16 septembre 2007.

Jade Bérubé
La Presse
Collaboration spéciale

Existe-t-il une noble violence? Roman Maric, jeune Roumain avide de croisades, travaille en mercenaire de la liberté. Il compte à son actif plusieurs attentats aux Pays basque mais aussi en Irlande, au Mexique, en Inde et en Russie. Bref, il est une machine sur pilote automatique, conditionné par le souvenir des combats de son père sous le régime communiste. Pour lui, la vie appelle l'affrontement. Peu importe le nom et l'origine du joug.

Maric se retrouve alors au Québec, recruté par le MASQ (Mouvement anonyme pour la souveraineté du Québec), un mouvement extrémiste violent. Le jeune soldat se cache dans le petit village de Saint-Alexis, où la population l'accueille avec chaleur sans connaître les raisons de son arrivée. Le loup est dans la bergerie. Mais le carnage ne sera peut-être pas celui qu'on attend. L'amour simple des braves gens, le quotidien tranquille à la ferme et le charme de la belle Nadja bouleversent rapidement les idéaux du révolutionnaire.

C'est sous le signe de la fatalité que l'auteur traite ici du terrorisme. À l'image des tragédies grecques, le jeune héros ne peut dévier de son destin. Un pas de côté engendre la tempête des dieux (ici la liberté) qui réclament sacrifice. Ce choix de Dany Leclair, qui signe avec Le sang des colombes un premier roman comportant plusieurs maladresses, laisse d'ailleurs une impression de manifeste un peu dérangeante. Dans ce texte à la frontière du conte traditionnel québécois et de la tragédie, le diable, à défaut de faire voler les canots d'écorce, s'habillerait-il innocemment en missionnaire?

De Dany leclair
Chez vlb éditeur

dimanche 16 septembre 2007

Des questions et des réponses

Dany Leclerc avait eu la gentillesse de répondre à mon
questionnaire aux écrivains québécois. Puisqu'il est notre recrue du mois, je publie ses réponses ici :

Croyez-vous que les écrivains ont une responsabilité sociale ?


DL : Les écrivains ont une responsabilité sociale, comme tous les autres citoyens. Sauf que la littérature peut être une arme, comme l'a jadis démontré Voltaire. Avec l'écriture, tout en divertissant, on peut informer, questionner et amener les lecteurs à réfléchir sur des sujets qui, autrement, ne les intéresseraient pas.


La solidarité entre écrivains existe-t-elle ?


DL : En ce qui me concerne, oui. Le phénomène des blogues, entre autres, m'a permis de connaître beaucoup d'auteurs, de partager avec eux mes angoisses, mes hésitations. J'ai trouvé chez eux des encouragements qui m'ont permis d'avancer, de me sentir moins seul.
Pour ma part, je ne vois pas les autres écrivains comme des compétiteurs.


Selon vous,le monde du livre se porte-t-il bien au Québec ?


DL : Il pourrait se porter mieux, avec plus de lecteurs, plus d'intérêt médiatique. Mais l'industrie du livre au Québec est encore jeune. Il y a de belles réussites ces dernières années dans le monde de l'édition qui me poussent à être optimiste.
Et tous ces jeunes qui lisent... il faut souhaiter qu'on leur donnera le goût de poursuivre. Et d'acheter des livres...


Est-ce qu'en 2007, nous pouvons dire, qu'enfin oui, nous avons une littérature québécoise ?


DL : Définitivement, oui. Depuis quelques années, je lis très majoritairement des ouvrages québécois. Et ce que je lis est souvent de très bonne qualité.


Que répondez-vous à un jeune qui vous dit qu'il aimerait bien devenir écrivain ?


DL : Prends le temps de vivre, d'avoir des amis et d'aimer. Regarde et écoute les gens autour de toi. Trouve-toi un vrai boulot que tu aimes pour subvenir à tes besoins. Si tu parviens à écrire malgré toutes ces distractions, persévère. Et n'oublie pas qu'un livre ne se fait pas tout seul. Pour écrire, il faut s'asseoir, réfléchir et travailler.


Vous écrivez au stylo, au crayon ou à l'ordinateur ?


DL : Toujours à l'ordinateur. Pour bricoler des textes, le copier-coller est une invention fanastique. Par contre, je corrige au stylo.


Internet a-t-il changé votre façon de travailler et de correspondre?


DL : Plus souvent qu'autrement, Internet nuit à mon travail, c'est une distraction supplémentaire. Mais sans Internet, je me serais senti plus seul dans mon écriture. C'est plutôt l'ordinateur qui a changé la façon d'écrire. Les échanges de courriels ne sont pas, pour moi, comme une correspondance. J'utilise les courriels de façon utilitaire, j'élabore rarement.


Internet est-il une menace ou un nouveau média de promotion pour les écrivains ?


DL : Je me bats depuis des années contre ceux qui prétendent que l'internet va tuer la littérature. Au contraire, l'internet c'est la littérature ! Pour la promotion, pour la diffusion, pour les contacts, c'est un tremplin exceptionnel ! En plus de toutes les possibilités que nous n'avons pas encore explorées...


Avez-vous un site Web ?


DL : Oui J'alimente un blogue depuis plus de deux ans maintenant. Je viens tout juste de créer mon site web officiel. Pour moi, c'est un outil de promotion devenu incontournable.


Vos sites Web préférés sont ?


DL : Tous les blogues de jeunes auteurs québécois. Sinon, je consulte surtout des sites littéraires (lelibraire.org, la bibliothèque nationale) ou des sites pratiques (cuisines, finances, nouvelles).


Quel est votre leitmotiv ?


DL : Si tu n'as rien à dire, ne dis rien. Si tu dois parler, fais-le simplement et honnêtement.


Y a t-il une cause qui vous tient particulièrement à coeur ?


DL : Tout ce qui est relié à l'injustice, mais surtout les atrocités de la guerre.


Pour quel écrivain avez-vous de l'admiration ?


DL : Pour les grands classiques, Voltaire et Racine. Sinon Malraux et Camus. Au Québec, un seul nom suffit, Christian Mistral.


Pour terminer avez-vous une lecture à nous suggérer ?


DL : Une auteure que j'ai découverte avec le prix littéraire des collégiens, Andrée A. Michaud. Le ravissement ou Le pendu de Trempes sont des livres difficiles, mais terriblement bien écrits. Autrement, les auteurs mentionnés précédemment... et tous les auteurs québécois qu'il faudrait encourager davantage.


Merci !

samedi 15 septembre 2007

L'auteur parle de nous!

Sur son blogue, déjà!

"La recrue du mois !
Je découvre ce matin une belle initiative de quelques lecteurs passionnés par la littérature québécoise qui viennent de créer un blogue dédié à la critique et à la découverte de nouveaux auteurs.
L'idée me plaît bien, il y a tellement de nouveaux visages qui se perdent dans la marée automnale, qui seront éclipsés par la déferlante des auteurs établis, que de consacrer ainsi un espace web à leur première tentative me semble un geste noble.

Et bon, il faut bien le dire, j'ai l'immense fierté d'inaugurer ce site, d'être la recrue du mois que les responsables du site ont choisie.

Alors si vous voulez commenter mon roman et partager vos impressions de lecture, ou tout simplement découvrir ce que les autres en pensent, il faut consulter le site de la recrue du mois.

Et vous pouvez être sûr que je commenterai les prochaines recrues..."


Dany Leclair

Merci Dany de nous encourager!

La Recrue: Dany Leclair, Le sang des Colombes.

Né à Chicoutimi en 1971, Dany Leclair enseigne la littérature dans un collège de la Montérégie. Il a développé très tôt le goût de la lecture et de l’écriture, passions qui l’animent toujours. Le sang des colombes est son premier roman publié.

Quatrième de couverture:

Alors que la métropole est secouée par une série d’attentats violents commandés par un groupe d’indépendantistes extrémistes, tout est calme à Saint-Alexis. Du moins, jusqu’à ce qu’un étranger survienne un beau matin et s’immisce dans le paisible quotidien des villageois. C’est en effet dans ce petit village typique de la ruralité profonde du Québec que le jeune terroriste Roman Maric a choisi de se réfugier en attendant que la poussière de ses engins meurtriers retombe sur la ville. Loin de se douter que leur survenant est en réalité un être vil, prêt à tuer femmes et enfants au nom d’une cause, les villageois apprécient son caractère sympathique et attachant. Tous succombent à son charme. Et, entouré du peintre Gauthier, de l’intellectuel Hubert et d’Elsa et Nadja, deux soeurs rivales, Roman Maric oublie lui-même sa véritable nature pour apprendre le bonheur.Mais un terroriste peut-il vraiment être sympathique ? Roman Maric peut-il se permettre d’avoir des amis ? Une vie amoureuse ?

Vlb éditeurColl. « Fictions »Roman, 2007
ISBN : 978-2-89005-978-8
Parution: septembre 2007

Source: VLB éditeur

Le site de l'auteur: Dany Leclair


* Parution des critiques le 15 octobre 2007.

mardi 11 septembre 2007

Bienvenue

Né d’une volonté de reconnaître le travail acharné des nouveaux auteurs québécois et d’encourager la relève littéraire, La Recrue du mois se dédie aux premiers romans d’auteurs d’ici. Chaque 15 du mois, vous y découvrirez un nouvel ouvrage (roman, récit ou recueil de nouvelles) choisi en collégialité. Chaque rédactrice (les hommes sont les bienvenus, ne soyez pas timides!) aura lu le livre du mois et vous fera part de ses commentaires. Dans la mesure du possible, nous essaierons également de vous présenter une entrevue avec l’auteur, éplucherons les journaux et autres carnets littéraires pour vous faire part d’autres points de vue. Ce lieu se veut un lieu d’ouverture, de partage et, bien sûr, restera toujours ouvert à vos commentaires, vos coups de cœur. Ce sera grâce à vous que le lieu pourra vivre, pourra servir la cause de d’autres nouveaux auteurs, devenir une tribune, un tremplin pour qu’ils prennent un premier envol.

On se souvient toujours du premier : le premier jour d’école, le premier grand voyage, le premier amoureux, le premier baiser. Un auteur, quand il choisit de signer un livre, collectionnera les premières fois. Premier contact avec les personnages qui l’habiteront pendant des mois, parfois même des années. Satisfaction du premier chapitre complété. Soulagement et vague peur quand on termine son premier jet. Déchirements, hésitations, quand on se décide à enfin confier son ouvrage, son bébé, à un premier lecteur en qui on a entière confiance. Tiraillements puis satisfaction quand on reformule, élague, cisèle. Papillons dans le ventre quand on accepte enfin de laisser le livre vivre par lui-même et qu’on l’envoie à un premier éditeur. Déferlante de joie quand, enfin, on reçoit une première lettre d’intérêt d’une maison d’édition, après des dizaines de refus, certains plus polis que d’autres. Palpitations quand on reçoit le premier jeu d’épreuves. Fierté quand on voit enfin ce premier livre complété, prêt à s’élancer dans le monde, à être partagé avec le lecteur, œil amical, cœur complice.


Nous tenons à remercier pour sa générosité et sa créativité Caroline qui signe l’en-tête et le logo du site. Cette infographiste offre ses services pour relooker vos sites perso. Surtout, n’hésitez pas à visiter son site Bulles et fabules.

Alors nous comptons sur vous pour encourager notre prochaine recrue!

Carole, Lucie, Venise, Jules, Catherine, Danaée